Pagan Front

berceau du paganisme le plus militant et éprouvant de l’aversion pour la triade monothéiste, christianisme, judaïsme et islamisme, la pagan front est une organisation qui exerce un rôle clef dans la diffusion et le soutien des phénomènes Völkisch metal, NSBM et affiliés. Il s’agit en substance du plus grand réseau international de groupes, créateurs, maisons de disques, distributeurs, publications (Heaten Pride, Wotanjungend,… ) et graphistes, qui ont comme dénominateur commun un sentiment identitaire et paneuropéen, promu principalement, à travers la musique extrême. Une « armée du Métal Païen » ; sous cette aile protectrice, se sont réfugiés, rapidement, ou plus tardivement, pratiquement tous les grands noms affiliés au métal raciste au-delà des franges NSBM & FOLKISH ᛟ à proprement dit

« cette subculture de la jeunesse blanche est réellement sortie de l’écho du sang aryen brimé et occulté, une subculture née et forgée dans la lueur des églises en flammes et dans le sang des sous-humains assassinés. Le premier vrai groupe black metal national-socialiste a été Burzum. Les pseudos « premiers utilisateurs » du terme « black metal » venom ( et tout les autres imitateurs comme hellhammer, bathory, ou mayhem) n’ont jamais rien fait de sérieux. » (the pagan front – return of the iron reich of black metal. Extrait des notes du livret du second volume de la compilation the Night and the Fog)

pour comprendre l’importance du pagan front dans le circuit black metal, il suffit de penser que parmis ses membres importants nous notons la présence de du triumvirat formé de Graveland, Absurd et Der Stürmer, reconnus unanimement comme le fer de lance de la scène NSBM & dérivés folkisch, mondiale. A ceux-ci suivent, dans le désordre, les noms de Stormheit, Kataxu, Pantheon, Dark Fury, Xenophobia, Disiplin, Widulf, Bilskirnir, Temnozob, et beaucoup d’autres, comme preuve de l’immensité et de la capillarité du réseau.

(flyer du pagan front militant pour la libération de Hendrik Mobus)

« nous comprenons notre musique comme un moyen adapté de transmettre un message qui peut aller au-delà du simple plaisir esthétique. L’auditeur devrait être encouragé à penser. Nous voudrions qu’il se réfère au paganisme, entendu et compris comme nous l’entendons et le comprenons . Et c’est pour cela que nous cherchons à motiver nos compagnons et nos fans sur l’activisme politique » (pagan front, ablaze n°4, mai/juin 2008)

Mais cette organisation n’est pas un cas isolé. En principe – nous parlons de la seconde moitié des années 90 – il y eu d’autres expériences de « revival atavique » sur le même mode et dont le Pagan Front a effectivement révisé certaines caractéristiques idéologiques et attitudes. Nous pensons par exemple au Heaten Front et, spécifiquement, à son détachement allemand, le Deutsche Heidnosche Front, fondé par Hendrik Moebus de Absurd. Dans le cas présent, le Pagan Front en a récupéré l’aspect religieux de manière radicale, à la voelkisch, en mettant toutes ses cartes sur la propagande en musique. Ce n’est pas un hasard s’il est un des systèmes les plus fructueux et efficaces pour divulguer la doctrine belliqueuse que partagent ces nouveaux héritiers d’Odin dispersés sur le globe. Un paganisme, il est nécessaire de le clarifier, qui n’a pas grand-chose à voir avec le syncrétisme New Age et ses références aux concepts comme la tolérance, l’égalité, la liberté, la coexistante, et la démocratie. Complètement différent.

« Ce pseudo-paganisme, qui ne voudrait offenser personne et qui voudrait etre d’accord avec tous, si nous le comparons avec le paganisme authentique, il apparaît comme un petit chien castré à coté d’un loup sauvage. » (ibid)

Vers la fin du millénaire qui vient de passer, le Pagan Front a commencé à faire parler de lui par le biais d’une série d’anthologies-manifeste titrée the night and the fog, qui, avec ses trois volumes (1999, 2003, 2007) a contribué a définir les bases du mouvement dont il se fait le porte-drapeau. Le premier de ces disques a en partie officialisé le terme de « National Socialist Black Metal », le deuxième a précisé les intentions et les origines à travers l’article reproduit à l’intérieur (intitulé : the Pagan Front – Return of the Iron Reich of Black Metal), alors que la troisième sortie est accompagnée d’un véritable manifeste de l’organisation pan-aryenne – une liste de douze « commandements » au titre les plus explicite : Fiers Nationaux-Socialistes, Contre toute influence judéo-chrétienne, Tolérance zéro pour les ennemis de notre race, Unissons-nous sous le vaisseau du svastika, et ainsi de suite, pour poser les fondements idéologico-politiques qui sont à la base de l’organisation et que les groupes affiliés supportent.

Bien qu’entouré d’un halo de mystere, à ce jour le Pagan Front prouve qu’il est une machine de publicité et de propagande autant préoccupante que bien strucurée. Un réseau capable de faire grandir son influence au niveau mondiale et de coopter dans ses rangs des projets venant des quatre coins du globe, devenant enn tout et pour tout un circuit producteur / distributeur alternatif à l’officiel capable d’utiliser le progres technologique pour consolider sa présence

(p221-225, As Wolves Among the Sheeps, La saga Funeste du National Socialist Black Metal de Max Ribaric & Davide Maspero, 900 pages)

gravelan der sturmer temnozor

 

Le « Pagan Front » fédère historiquement les groupes slaves tels que Graveland, Nokturnal Mortum ou Kroda, et la scène grecque radicale, via Der Sturmer, groupe de NSBM de Georgios Germinis. Son album culte, « The Blood Calls for W.A.R. » comporte l’acronyme assumé de « White Aryan Race ». Le « Pagan Front » permet de rassembler Volkish metal et NSBM, et d’en assurer la publicité et la diffusion.

  • « nous comprenons notre musique comme un moyen adapté de transmettre un message qui peut aller au-delà du simple plaisir esthétique. L’auditeur devrait être encouragé à penser. Nous voudrions qu’il se réfère au paganisme, entendu et compris comme nous l’entendons et le comprenons. Et c’est pour cela que nous cherchons à motiver nos compagnons et nos fans sur l’activisme politique »

(Pagan front, Ablaze n°4, mai/juin 2008) 

Le Pagan Front a publié une série d’anthologies-manifeste qui, avec ses trois volumes (1999, 2003, 2007) définit ouvertement les bases du mouvement :

  • Le premier de ces disques a en partie officialisé le terme de « National Socialist Black Metal »
  • Le deuxième a précisé les intentions et les origines à travers l’article reproduit à l’intérieur (intitulé : the Pagan Front – Return of the Iron Reich of Black Metal)
  • Le troisième est accompagné d’une liste de « commandements » : « Fiers Nationaux-Socialistes, Contre toute influence judéo-chrétienne, Tolérance zéro pour les ennemis de notre race, Unissons-nous sous le vaisseau du svastika, et ainsi de suite, pour poser les fondements idéologico-politiques qui sont à la base de l’organisation et que les groupes affiliés supportent ».

La stratégie du mouvement païen Odaliste via le Pagan Front pour s’élargir est métapolitique. Il s’agit d’investir les domaines idéologiques et culturels (notamment la musique), en partant du « peuple », avant de pouvoir à terme influencer naturellement les sphères du pouvoir à présenter une élite blanche ultra-nationaliste. L’objectif n’est pas à priori politique, mais cherche à influencer le peuple pour un retour des valeurs polythéistes pré-chrétiennes.

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