Nokturnal Mortum soutien effectif du meurtrier néonazi Hendrick Möbus

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concert de soutien (financement?) à l’occasion de l’incarcération du meurtrier néo nazi allemand Hendrick Möbus, de la part de Nokturnal Mortum, sous bannière blood & honour, selon les images d’archives

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https://www.youtube.com/watch?v=2294iuaYuIg

qui derrière le pagan front ?

Fondé en 1998, Pagan Front réseau néo-nazi international spécialisé NSBM (& folkish ndlr).
Il réunit groupeslabels, des fanzines, des graphistes, des concerts, …
Il a été fondé par :
Rone ReHal (le label américain Dungeon of Darkness Records),
Hendrik MÖBUS,
-Witek Slusarz (label polonais Dead Christ Commune)
Aranath” de swastyka,
– Illia BABIN (Russie Stellar Winter“)
et d’autres, …
Dans une publication de 2002 (Heath Pride), Pagan Front a déclaré dans un éditorial: Nous finançons la guerre, il est à propos de la survie de notre Race, notre patrimoine et notre culture. […] seule la NSBM (& la fokish ndlr) incarne la blanchep
uissance dans cette scène musicale composée de déchets.

antifa berlin pagan front

1998 gegründetes internaionales Neonazinetzwerk das sich auf NSBM spezialisiert hat. Es vereint unter seinem. Dach diverse Bands, Labels und Fanzines und trit bei der Organisaion von Fesivals und Konzerten in Erscheinung.
Gegründet wurde es

von Rone REHAL (vom US-Label Dungeon of Darkness Records),
Hendrik MÖBUS,
Witek SLUSARZ (vom polnischen Label Dead Christ Commune),
„Aranath“ von Swastyka, Illia BABIN (Russland vom Label „Stellar Winter“)
und anderen.

In einer eigenen Publikation von 2002 (Heathenpride) hieß es im Editorial: „Wir führen einen Krieg, es geht um das Überleben unserer Rasse, unseres Erbes und unserer Kultur. […] Unsere Absicht ist einzig den NSBM zu einem Teil der White-Power-Szene zu machen.“

 

 

idéologie en musique et stratégie face à l’hostilité

prochoixarticle 3 mars 2016
Du 21 au 24 juillet 2016, le petit village de Simandre sur Suran dans l’Ain accueille pour la 2ème année consécutive le « festival viking » Ragnard Fest.

Au-delà des animations folkloriques (combats, présentation d’armes ou de troupes slaves), la presse locale s’interroge timidement sur la présence du groupe ukrainien Nokturnal Mortum qui affichait il y a quelques années ses sympathies pour le IIIème Reich. Quels sont actuellement les liens entre musique viking, fascisme, et nazisme ?

Il y a une vingtaine d’années, Nokturnal Mortum assumait son appartenance à la scène NSBM (National Socialist Black Metal), et plus largement à l’idéologie « nazie » du Pagan Front tout en se distançant du “nazisme vaincu” d’Hitler.

Le groupe a bâti sa renommée à l’aide de croix gammées et de chansons ouvertement antisémites :

  • “Everything I Own Is Given To The damned jewish tribe My Blood Is Calling Me, And I Won’t Calm Down Until I Taste The Smell Of their blood The Moon Whispers About The Darkness The Stars Are Leading Me Through The Clouds Silver People With White Skin Are Gathering To Perform A Rite The Wisemen Are Cursing On The jewish scum And I See The WHITE MAN’S POWER! Spit In jewish faces, Cut them Into Pieces Let them Choke With their Lie Let The Woods Grow Up On their corpses ONLY WHITE MAN’S POWER! We Are The Only Ones To Have The Right For This Land!” « The Call of Aryan Spirit » de l’album NeChrist (Нехристь), 1999, réédité 14 fois depuis.

Depuis quelques années, le groupe a supprimé ses références au nazisme, mais a conservé ses déguisements macabres et son public.

Ce n’est pas le seul groupe sulfureux. Le leader Rob Darken alias Robert Fudali alias Lord Wind du groupe polonais Graveland est connu pour ses déclarations en faveur de la suprématie de la « race aryenne », contre la « judéo-chrétienté », et pour de nombreux propos antisémites sur la prétendue existence d’un « complot juif ».

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Cela n’empêche pas les organisateurs de faire figurer Graveland en tête d’affiche, aux cotés de Nokturnal Mortum, Kroda, ou de Naer Mataron. Ce dernier est connu en Grèce comme le groupe de métal du député Giorgos Germenis, à la fois bassiste du groupe, coupable d’agression à tendance raciste, et numéro trois… du Parti criminel et néonazi Aube Dorée.

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Germenis n’hésite pas à poser en cartouchières, armé de couteaux, … Avec sa bande, Il a agressé des vendeurs a la sauvette en septembre 2012, puis attaqué le maire d’Athènes en mai 2013 .
Le 28 septembre 2013, un militant d’Aube Dorée assassine Pavlos Fyssas, encerclé de 10 complices. 4000 armes ont été découvertes suite aux perquisitions.
(mise à jour : germinis a effectué 18 mois de rétention préventive, le procès a repris fin juin 2016,
76e journée d’audience lundi 18 juillet 2016 http://goldendawnwatch.org/)

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Les liens entre certains groupes de métal présents
et l’idéologie antisémite nazie sont multiples.
Cependant, on aurait tord de considérer
que ces musiciens sont de « simples admirateurs » d’Hitler.

Ils s’inscrivent dans la mouvance « Folkish », et plus largement dans l’idéologie Odaliste.

« Folkish » est la contraction des termes « Folk » et « Volkish ».
Cette mouvance entend mêler musique Folklorique pré-chretienne, Métal
et mouvement Volkisch, courant intellectuel issu de l’Allemagne de la fin du XIXème siècle
qui mêlait spiritualité païenne, mythologie germanique, anti-monothéisme et antisémitisme.
Les courants néo-Volkisch se revendiquent de cet héritage,
en affirmant une identité blanche, païenne et mystique
en opposition thématiques contemporaines
comme la modernité, le libéralisme ou encore l’immigration.

Les paroles ont souvent pour thèmes la nature, la guerre, le passé médiéval et mythologique, dans une rhétorique romantique. La radicalité n’est pas omniprésente, voir absente dans les paroles de certains groupes.
Elles mettent toutefois toujours en valeur la Weltanschauung,
qui désigne la conception du monde selon sa sensibilité,
c’est-à-dire selon une grille de lecture identitaire et xénophobe.
Les disques sont parfois présents au coté de grands groupes de métal, dans les grandes surfaces culturelles, les disquaires spécialisés, les disquaires VPC complaisants, depuis 20 ans, mais maintenant la musique Folkish est très majoritairement distribuée par le biais d’internet et les plateformes de téléchargement légal de musiques populaires actuelles : itunes, … tout cela jouant un rôle « validant ».

Les pères conceptuels de la musique Folkish sont les meurtiers
Kristian Vikernes (également terroriste (destructions d’églises) et créateur de jeu de rôle odaliste)
et Hendrik Möbus, dans les années 1990.
Ils sont également considérés comme les pères du NSBM.
Idéologues païens, identitaires, ultranationalistes « patriotes », « dissidents » « anti-système »,
ils ont développé leur influence même derrière les barreaux de leur prison en Norvège et en Allemagne.

La mouvance Folkish s’inscrit dans l’idéologie Odaliste, née dans les années 1990 également. Issue de la rune « othalan » de la mythologie germanique, elle signifie « propriété, domaine », et désigne l’idée que les traditions ancestrales d’une communauté sont supérieures aux cultures extérieures, en se basant sur les croyances de la mythologie germanique, et par extension, scandinave, grecque, slave ou romaine. L’Odalisme a pour objectif de faire renaître les cultures européennes polythéistes, qui seraient toutes issues d’une même religion datant de la Préhistoire, et qui aurait évolué avec les peuples (vikings, aryens slaves, ariens germaniques, aryens latins, celtes…) et les déplacements.

L’Odalisme s’inspire du nationalisme « Blut und Boden » (le sang et le sol) de la fin du XIXème siècle en Allemagne, qui considère l’ascendance (le sang) et la paysannerie (le sol) comme origine raciale essentielle du peuple.
Le « Blut und Boden », tout comme l’idéologie Volkish, ont fortement imprégné l’idéologie nazie,
en justifiant la « pureté de la race » allemande, la destruction d’autres peuples et l’appropriation d’autres territoires.

L’Odalisme est ainsi violemment antisémite et xénophobe.
Les juifs sont perçus comme un peuple à part, comme un « autre Volk » libéral et insoluble dans les « peuples blancs européens », reprenant ainsi les théories Volkish du XIXème siècle.
Pour préserver la pureté de la « race » et les traditions ancestrales propres, l’immigration et le métissage sont également rejetés.

Pendant la 2nde guerre mondiale, la rune Odal fut utilisée comme emblème de la 7ème division SS de volontaires de montagne Prinz Euge, ou encore dans les images de propagandes des Jeunesses Hitlériennes. De 1952 jusqu’à leur interdiction en 1994, elle était l’emblème des Wiking Jugend, une organisation néo-nazie basée sur les Jeunesses Hitlériennes.  Odal était également le nom d’un magazine néo-nazi de l’idéologue Richard Walther Darré. Mais Vikernes se défend et assume la paternité de la définition actuelle de l’Odalisme : « il n’est pas un terme entaché par l’Histoire »…

Cette idéologie Odaliste est actuellement présente dans de nombreux pays européens, via le « Pagan Front », directement inspiré du « Heathen Front ». Le « Heathen Front » est resté en lien avec le « Pagan Front » via différents concerts conjoints et soutiens publics.

La branche norvégienne est la plus ancienne (Norvegian Heathen Front, ou NHF) : elle a été fondée en 1993, dans la proximité de Vikernes qui a gardé contact avec le NHF même durant son emprisonnement en lui transmettant plusieurs articles. C’est Mobus qui fonde la branche allemande, la plus active, en 1998 (Allgermanische Heidnische Front, ou AHF). Des sections en Suède, Danemark, Hollande, Canada, Russie et Etats-Unis apparaissent dans la fin des années 1990 et le début des années 2000.

Le « Pagan Front » fédère historiquement les groupes slaves tels que Graveland, Nokturnal Mortum ou Kroda, et la scène grecque radicale, via Der Sturmer, groupe de NSBM de Georgios Germinis. Son album culte, « The Blood Calls for W.A.R. » comporte l’acronyme assumé de « White Aryan Race ». Le « Pagan Front » permet de rassembler Volkish metal et NSBM, et d’en assurer la publicité et la diffusion.

  • « nous comprenons notre musique comme un moyen adapté de transmettre un message qui peut aller au-delà du simple plaisir esthétique. L’auditeur devrait être encouragé à penser. Nous voudrions qu’il se réfère au paganisme, entendu et compris comme nous l’entendons et le comprenons. Et c’est pour cela que nous cherchons à motiver nos compagnons et nos fans sur l’activisme politique »

(Pagan front, Ablaze n°4, mai/juin 2008) 

Le Pagan Front a publié une série d’anthologies-manifeste qui, avec ses trois volumes (1999, 2003, 2007) définit ouvertement les bases du mouvement :

  • Le premier de ces disques a en partie officialisé le terme de « National Socialist Black Metal »
  • Le deuxième a précisé les intentions et les origines à travers l’article reproduit à l’intérieur (intitulé : the Pagan Front – Return of the Iron Reich of Black Metal)
  • Le troisième est accompagné d’une liste de « commandements » : « Fiers Nationaux-Socialistes, Contre toute influence judéo-chrétienne, Tolérance zéro pour les ennemis de notre race, Unissons-nous sous le vaisseau du svastika, et ainsi de suite, pour poser les fondements idéologico-politiques qui sont à la base de l’organisation et que les groupes affiliés supportent ».

La stratégie du mouvement païen Odaliste via le Pagan Front pour s’élargir est métapolitique. Il s’agit d’investir les domaines idéologiques et culturels (notamment la musique), en partant du « peuple », avant de pouvoir à terme influencer naturellement les sphères du pouvoir à présenter une élite blanche ultra-nationaliste. L’objectif n’est pas à priori politique, mais cherche à influencer le peuple pour un retour des valeurs polythéistes pré-chrétiennes.

Dans cette perspective, où les idées influencent les valeurs sur lesquelles se réfèrent la société, la diffusion de musique Folkish par Internet, la diffusion de supports enregistrés vynils, cassettes, dvd, compact disc, la création de jeu de rôle (Vikernes), le blogging (Vikernes), tout comme la tenue d’un Festival dans l’Ain, peut être un moyen d’approche et de diffusion d’idéaux néo-nazis auxquels beaucoup de ces groupes se réfèrent directement. Ce festival Folkish, surnommé naïvement « Festival Viking », représente un danger pour un public qui n’est pas informé, participe à propager des idéaux néo-nazis au grand public, et se traduit comme une démonstration de force des idéologues Odalistes.

http://www.prochoix.org/wordpress/?p=858

Georges Germinis et la vente de disque au local de l’Aube Dorée


… Au deuxième étage, des jeunes au crâne rasé recueillent les inscriptions des nouveaux adhérents, beaucoup de jeunes. 13,6 % des 25-34 ans ont voté pour l’Aube dorée le 6 mai. Jusqu’à maintenant, le parti comptait environ 5 000 membres. Les petits nouveaux pourront acheter des objets souvenirs à l’image du parti : des T-shirts Hate Rock Café ou à l’effigie du général Grivas – collabo et milicien – avec une kalachnikov au dos, des livres sur l’histoire de la musique white trash et l’idéologie nationale-socialiste ainsi que des CD de metal. Dans la pièce se tient justement Georges Germinis, grand gars au visage rond peu aimable. C’est le numéro trois du parti. Ce boulanger de 34 ans joue dans Naer Mataron, un groupe de black metal sataniste gréco-norvégien, sous le pseudo de Kaiadas – selon la légende, le gouffre où les Spartiates jetaient les enfants handicapés. Dans un coin, des sacs de vêtements prêts à être distribués aux familles grecques démunies. …

http://www.lesinrocks.com/2012/05/27/actualite/europe-le-pril-brun-11262217/

p317 as wolves

Analyse de l’article de presse

Voir aussi Kroda, Ukrainiens férus de folklore enneigé, apparentés à Thor ou à raison au NSBM. En 2009 à Varsovie, les brigades d’extrême gauche Antifa avaient attaqué l’un de leurs concerts.

Shinkar Artem Ukraine, Né en 1982 à Dnipropetro,réside à Lviv
pseudonymes : Eisenslav / Erik Ragnarokov / Erik RagnaryokovA. / S.A. / Tchugaister

groupes : Dragobrath , Kroda, Protest (9), Ruina, Svarga, Лють, Темнозорь (2), Чур (Chur)

kroda est groupe folkish, porté par shintar artem (S.A.)
membre affilié de plusieurs groupes Nsbm & folkish, et du label stellar winter
ses rares concerts sont en compagnie des piliers de la mouvance folkish / nsbm.
Kroda joue régulierement des morceaux hommages a ses maitres-à-penser folkish.
Il lui est difficile de jouer live à cause des opposants,
c’est le bon élève pagan front

2002 : RAC Protest

2003 : kroda, one-man-band

2004 : NSBM Лють

2006 : hommage à burzum

18.11.2007 :Kharkiv ukraine + nokturnal mortum + temnozor

25.04.2008 : kroda + absurd + temnozor à brno en république tcheque
(club habitué white power)

05.09.2008 : agressé à prague http://www.metal-archives.com/board/viewtopic.php?t=53120&highlight=statement+kroda

2009 3 dates en finlande avec temnozor

2010 : kroda one-man-band
2015 : distance stratégique du pagan front

2015 : hommage à nokturnal mortum

1999 Robert FUDALI a rapproché les païens & les Néonazi

L’an dernier, la venue de Nokturnal Mortum au Ragnard Fest de Simandre-sur-Suran, avait déjà causé souci en raison de l’attirance du groupe ukrainien pour la mouvance NSBM. Traduisez National socialist black metal.
Du 21 au 24 juillet 2016, non seulement les ténébreux Nokturnal Mortum reviennent hanter les bords du Suran, mais ils seront accompagnés de barbares sulfureux.

Comme les Polonais de Graveland, inspirés par les mythologies germaniques. Sur une photo de 1999, l’un exécute le salut nazi…

il est question d’une photo célèbre de 1999 de Robert FUDALI en armure et en armes, en compagnie de 2 skinhead en bombers faisant un salut Hitlergruß
cette photo accompagne un disque en collaboration (split) entre graveland & honor
. rober fudali, premier concerné s’exprime dans la revue blood & honour » en 2011 sous son pseudonyme darken :

«  ce split a été un gros événement et a causé beaucoup d’agitations dans notre scene, nous étions tres satisfaits des réactions des auditeurs. En ce temps, la scene pagan metal polonaise était très forte. Elle a commencé à se radicaliser et à adopter l’idéologie de la droite blanche. A cette époque, certains metalleux écoutaient Honor, Notre split a abattu une barrière d’hostilité entre les skinheads et les métalleux aux cheveux longs. La situation a changé. Depuis, dans les rituels païens et aux manifestations patriotiques on peut voir des skinheads et des métalleux cote à cote. De telles choses ne sont jamais arrivées dans le passé. Après la sortie de ce split, nous avons commencé à avoir des problèmes avec la police et les services secrets. Honor a fini par arrêter ses activités, et la scène pagan metal polonaise s’est affaiblie »

(polish musical resistance, blood & honour n°444, 2011)

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1995 Pologne : organisation musiciens aryens (Temple of Full Moon)

Le temple de Fullmoon (TTF – The Temple of Fullmoon) n’existe plus parce qu’il était trop dangereux. Les membres ont commencé à avoir des problèmes avec la police. 1995 n’a pas été une bonne année. Lors de la réunion du Temple de Fullmoon à Szklarska Poreba la police nous a arrêtés. Nous avons perdu beaucoup de ressources très importants tels que les publications etc… énorme source d’information pour la police pour la suite. En raison de cet incident TTF a été dissous. A cette époque, beaucoup de gens qui étaient trop faibles pour faire face à ces problèmes ont quittés la mouvance, d’autres se sont dissociées de nous. Mais ceux qui sont restés dans la mouvance, malgré toutes les difficultés et les dangers, maintenant sont des gens forts et très précieux pour les mouvements neopagan dans les deux aspects: culturels et politiques. Aujourd’hui la situation est bien meilleure et plus facile mais nous devons être prudents. Maintenant la mouvance polonaise est unie par des idées païennes. Des groupes comme North, Peruncit, Venedae, Iuvenes et les hordes NSBM comme Capricornus, Thor’s Hammer, Dark Fury, Thunderbolt, Fullmoon, Veles œuvrent pour le retour du paganisme.
Rob Darken (Graveland)Robert FUDALI

ttf

http://debowydziad.tumblr.com/post/118873436265/the-temple-of-fullmoon-does-not-exist-anymore

 

https://www.youtube.com/watch?v=CbwtBBIack4

Pagan Front

berceau du paganisme le plus militant et éprouvant de l’aversion pour la triade monothéiste, christianisme, judaïsme et islamisme, la pagan front est une organisation qui exerce un rôle clef dans la diffusion et le soutien des phénomènes Völkisch metal, NSBM et affiliés. Il s’agit en substance du plus grand réseau international de groupes, créateurs, maisons de disques, distributeurs, publications (Heaten Pride, Wotanjungend,… ) et graphistes, qui ont comme dénominateur commun un sentiment identitaire et paneuropéen, promu principalement, à travers la musique extrême. Une « armée du Métal Païen » ; sous cette aile protectrice, se sont réfugiés, rapidement, ou plus tardivement, pratiquement tous les grands noms affiliés au métal raciste au-delà des franges NSBM & FOLKISH ᛟ à proprement dit

« cette subculture de la jeunesse blanche est réellement sortie de l’écho du sang aryen brimé et occulté, une subculture née et forgée dans la lueur des églises en flammes et dans le sang des sous-humains assassinés. Le premier vrai groupe black metal national-socialiste a été Burzum. Les pseudos « premiers utilisateurs » du terme « black metal » venom ( et tout les autres imitateurs comme hellhammer, bathory, ou mayhem) n’ont jamais rien fait de sérieux. » (the pagan front – return of the iron reich of black metal. Extrait des notes du livret du second volume de la compilation the Night and the Fog)

pour comprendre l’importance du pagan front dans le circuit black metal, il suffit de penser que parmis ses membres importants nous notons la présence de du triumvirat formé de Graveland, Absurd et Der Stürmer, reconnus unanimement comme le fer de lance de la scène NSBM & dérivés folkisch, mondiale. A ceux-ci suivent, dans le désordre, les noms de Stormheit, Kataxu, Pantheon, Dark Fury, Xenophobia, Disiplin, Widulf, Bilskirnir, Temnozob, et beaucoup d’autres, comme preuve de l’immensité et de la capillarité du réseau.

(flyer du pagan front militant pour la libération de Hendrik Mobus)

« nous comprenons notre musique comme un moyen adapté de transmettre un message qui peut aller au-delà du simple plaisir esthétique. L’auditeur devrait être encouragé à penser. Nous voudrions qu’il se réfère au paganisme, entendu et compris comme nous l’entendons et le comprenons . Et c’est pour cela que nous cherchons à motiver nos compagnons et nos fans sur l’activisme politique » (pagan front, ablaze n°4, mai/juin 2008)

Mais cette organisation n’est pas un cas isolé. En principe – nous parlons de la seconde moitié des années 90 – il y eu d’autres expériences de « revival atavique » sur le même mode et dont le Pagan Front a effectivement révisé certaines caractéristiques idéologiques et attitudes. Nous pensons par exemple au Heaten Front et, spécifiquement, à son détachement allemand, le Deutsche Heidnosche Front, fondé par Hendrik Moebus de Absurd. Dans le cas présent, le Pagan Front en a récupéré l’aspect religieux de manière radicale, à la voelkisch, en mettant toutes ses cartes sur la propagande en musique. Ce n’est pas un hasard s’il est un des systèmes les plus fructueux et efficaces pour divulguer la doctrine belliqueuse que partagent ces nouveaux héritiers d’Odin dispersés sur le globe. Un paganisme, il est nécessaire de le clarifier, qui n’a pas grand-chose à voir avec le syncrétisme New Age et ses références aux concepts comme la tolérance, l’égalité, la liberté, la coexistante, et la démocratie. Complètement différent.

« Ce pseudo-paganisme, qui ne voudrait offenser personne et qui voudrait etre d’accord avec tous, si nous le comparons avec le paganisme authentique, il apparaît comme un petit chien castré à coté d’un loup sauvage. » (ibid)

Vers la fin du millénaire qui vient de passer, le Pagan Front a commencé à faire parler de lui par le biais d’une série d’anthologies-manifeste titrée the night and the fog, qui, avec ses trois volumes (1999, 2003, 2007) a contribué a définir les bases du mouvement dont il se fait le porte-drapeau. Le premier de ces disques a en partie officialisé le terme de « National Socialist Black Metal », le deuxième a précisé les intentions et les origines à travers l’article reproduit à l’intérieur (intitulé : the Pagan Front – Return of the Iron Reich of Black Metal), alors que la troisième sortie est accompagnée d’un véritable manifeste de l’organisation pan-aryenne – une liste de douze « commandements » au titre les plus explicite : Fiers Nationaux-Socialistes, Contre toute influence judéo-chrétienne, Tolérance zéro pour les ennemis de notre race, Unissons-nous sous le vaisseau du svastika, et ainsi de suite, pour poser les fondements idéologico-politiques qui sont à la base de l’organisation et que les groupes affiliés supportent.

Bien qu’entouré d’un halo de mystere, à ce jour le Pagan Front prouve qu’il est une machine de publicité et de propagande autant préoccupante que bien strucurée. Un réseau capable de faire grandir son influence au niveau mondiale et de coopter dans ses rangs des projets venant des quatre coins du globe, devenant enn tout et pour tout un circuit producteur / distributeur alternatif à l’officiel capable d’utiliser le progres technologique pour consolider sa présence

(p221-225, As Wolves Among the Sheeps, La saga Funeste du National Socialist Black Metal de Max Ribaric & Davide Maspero, 900 pages)

gravelan der sturmer temnozor

 

Le « Pagan Front » fédère historiquement les groupes slaves tels que Graveland, Nokturnal Mortum ou Kroda, et la scène grecque radicale, via Der Sturmer, groupe de NSBM de Georgios Germinis. Son album culte, « The Blood Calls for W.A.R. » comporte l’acronyme assumé de « White Aryan Race ». Le « Pagan Front » permet de rassembler Volkish metal et NSBM, et d’en assurer la publicité et la diffusion.

  • « nous comprenons notre musique comme un moyen adapté de transmettre un message qui peut aller au-delà du simple plaisir esthétique. L’auditeur devrait être encouragé à penser. Nous voudrions qu’il se réfère au paganisme, entendu et compris comme nous l’entendons et le comprenons. Et c’est pour cela que nous cherchons à motiver nos compagnons et nos fans sur l’activisme politique »

(Pagan front, Ablaze n°4, mai/juin 2008) 

Le Pagan Front a publié une série d’anthologies-manifeste qui, avec ses trois volumes (1999, 2003, 2007) définit ouvertement les bases du mouvement :

  • Le premier de ces disques a en partie officialisé le terme de « National Socialist Black Metal »
  • Le deuxième a précisé les intentions et les origines à travers l’article reproduit à l’intérieur (intitulé : the Pagan Front – Return of the Iron Reich of Black Metal)
  • Le troisième est accompagné d’une liste de « commandements » : « Fiers Nationaux-Socialistes, Contre toute influence judéo-chrétienne, Tolérance zéro pour les ennemis de notre race, Unissons-nous sous le vaisseau du svastika, et ainsi de suite, pour poser les fondements idéologico-politiques qui sont à la base de l’organisation et que les groupes affiliés supportent ».

La stratégie du mouvement païen Odaliste via le Pagan Front pour s’élargir est métapolitique. Il s’agit d’investir les domaines idéologiques et culturels (notamment la musique), en partant du « peuple », avant de pouvoir à terme influencer naturellement les sphères du pouvoir à présenter une élite blanche ultra-nationaliste. L’objectif n’est pas à priori politique, mais cherche à influencer le peuple pour un retour des valeurs polythéistes pré-chrétiennes.

Festival « viking » ou pro-nazi ?